Resilient Man

Stéphane Carrel est un auteur-réalisateur de documentaires français. À travers ses films, on découvre sa passion pour la culture, le cinéma, la danse, son goût pour la photographie, mettant toujours l’Humain en valeur. Il dit : « J’ai appelé ce film Resilient Man parce que ce nest pas un film sur la danse mais sur la reconstruction dun homme après un accident, sur lenvers du décor, sur le travail des danseurs à la fois artistes et sportifs de haut niveau. Ce film fera partie de la sélection des Rencontres du film d’Art 2025.

Comme vous l’avez vu, le film raconte comment, au sommet de sa gloire, l’Australien Steven McRae, qui joue ici son rôle, brillant danseur étoile au Royal Ballet de Londres se blesse au tendon dAchille et seffondre sur scène (en 2019). Alors que sa carrière semble finie (il a 35 ans), il va suivre pendant 2 ans un programme spécial qui va lui permettre de revenir à son plus haut niveau. Un travail d’enfer et le soutien sans faille de son épouse et de tous ses proches, conduisent à un film émouvant, qui fait ressentir combien le choix du ballet classique est une folie furieuse, qui oblige à une vie insensée et ne peut se faire que dans une énorme passion.

En conclusion, je voudrais juste vous citer un commentaire que j’ai trouvé sur le site Concertclassic.com : “Sans trop forcer sur les remises en train musculaires, le film montre surtout que, finalement, tout est dans la tête du danseur, pour faire avancer la machine et la rendre expressive. Et lon se réjouit de voir salué comme un miracle par le public, en 2021, le triomphal retour sur la scène du Royal Opera House du magnifique Steven McRae, qui accomplit sous nos yeux un double prodige : celui davoir été, et davoir su recommencer. Leçon dart, leçon de vie, leçon d’amour.

Stéphane Carrel is a French documentary film-maker. Through his films, we discover his passion for culture, cinema, dance and his taste for photography, always focusing on human beings. He says: “I called this film Resilient Man because it’s not a film about dance but about the reconstruction of a man after an accident, about what goes on behind the scenes, about the work of dancers who are both artists and high-level sportsmen”. This film will be part of the selection for the Rencontres du film d’Art 2025.

As you have seen, the film tells how, at the height of his fame, the Australian Steven McRae, who plays himself here, a brilliant star dancer with London’s Royal Ballet, injured his Achilles tendon and collapsed on stage (in 2019). Although his career seems to be over (he is 35), he is going to follow a special programme for 2 years that will enable him to return to his highest level. A hellish amount of work and the unfailing support of his wife and all those close to him make for a moving film that makes you feel just how crazy the choice of classical ballet is, forcing you to live a senseless life that can only be achieved through huge passion.

 As a conclusion, I’d just like to quote a comment I found on the Concertclassic.com website: “Without overdoing the muscular rehearsals, the film shows above all that, in the end, it’s all in the dancer’s head, to get the machine moving and make it expressive. And we are delighted to see the public hail as a miracle, in 2021, the triumphant return to the stage of the Royal Opera House of the magnificent Steven McRae, who achieves before our eyes a double prodigy: that of having been, and of having known how to start again. A lesson in art, a lesson in life, a lesson in love.